Proposer une alternative pour répondre aux enjeux du changement climatique, de l'alimentation et lutter contre la
pauvreté
Objectifs et résultats
Le programme Ville-Campagne a pour objectif global d’agir contre la pauvreté en mileu rural comme en milieu urbain.
"Le principe est simple: mettre en relation commerciale au sein d'un partenariat durable des petits producteurs de maïs avec des femmes commerçantes des villes" distributrices d’aliments et générer ainsi une dynamique d’économie solidaire qui permette aux
unes et aux autres de sortir de la spirale de la précarité.
Intégrant le rôle fondamental de l’économie populaire, notamment de la restauration de rue, dans l’approvisionnement des villes en produits alimentaires et les modes de
consommation spécifique des urbains, le programme agit aux deux bouts du processus économique : la production et la consommation.
Il s’agit :
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d’un côté, de créer les conditions du développement de la production agricole locale et ce faisant de sécuriser l’autonomie
alimentaire des villages et d’augmenter le revenu des petits paysans ;
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de l’autre, par la promotion de la restauration de rue et la création de liens directs avec le milieu rural, d’améliorer et
de renforcer l’approvisionnement des villes en produits vivriers locaux et de qualité.
Les résultats recherchés sont :
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d’une part, d’inciter les paysans, notamment les jeunes, à rester au village et à produire en leur donnant les moyens de cultiver et en leur garantissant l’écoulement de leurs productions à un prix satisfaisant, de telle manière qu’un minimum de revenus leurs sont garantis ;
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d’autre part de favoriser la consommation des produits agricoles locaux par les urbains (renforcement de la souveraineté alimentaire) par le biais de la restauration de rue et de créer ou préserver des milliers
d’emplois au profit des femmes des villes parmi les plus démunies (lutte contre la pauvreté).
A Lomé, comme dans toutes les villes d'Afrique, des milliers de femmes transforment le maïs, le mil ou le riz pour en faire des plats locaux. vendus dans la rue, à
même un plateau sur la tête par des commerçantes ambulantes ou dans de petites gargotes sur les trottoirs, ces plats préparés sont consommés par les centaines de milliers d'habitants des villes qui
n'ont pas le temps ou les moyens de cuisiner à la maison.
En faisant en sorte que ces femmes s'approvisionnent directement auprès des petits paysans locaux plutôt que d'acheter des produits importés, le projet adssure des
débouchés aux petits producteurs et les encourage à relancer leur production.
"Par l'accompagnement technique des paysans
pour améliorer la production, par la formation
des restauratrices de rue à l'hygiène
et par un mécanisme de préfinencement,
le projet permet aux femmes et au paysans d'augmenter
leurs revenus, de sortir de la pauvreté et créer ensemble
une dynamique de solidarité ville-campagne".